L’eau d’irrigation

Territoire naturellement exempt d’eau superficielle, les Alpilles doivent leur eau brute à la Durance (et aux réseaux de canaux) dont les apports représentent plus de 70% de la ressource en eau disponible.

Deux canaux principaux y acheminent l’eau. Dès la fin du XVIIIe siècle, la branche méridionale du canal des Alpines est construite tandis que le canal d’irrigation de la Vallée des Baux voit le jour en 1914. A eux deux, ils distribuent près de 200 millions de m3 d’eau brute pour l’agriculture.

La gestion et la distribution de l’eau sont minutieusement organisées et dépendent d’une entente et d’un règlement collectif, mis en place par les structures de gestion de ces canaux (association syndicale ou syndicat intercommunal). C’est ce que l’on nomme le tour d’eau. Sur une période donnée, les agriculteurs ouvrent successivement leurs prises d’eau de façon à obtenir la quantité d’eau qui leur revient tout en respectant la capacité de fourniture du canal et les besoins des autres agriculteurs ou utilisateurs.

Les pratiques d’irrigation sur le territoire sont variables. Les techniques modernes (goutte-à-goutte, micro-aspersion) côtoient la technique traditionnelle d’irrigation gravitaire. Cette dernière représente plus de 70% des pratiques sur le Parc.

Avec un peu plus de 9000 ha irrigables, les terres des Alpilles regroupent une diversité importante de cultures. Pour beaucoup (maraîchage, arboriculture…), l’irrigation y est structurellement indispensable. Pour d’autres, comme l’olivier, l’irrigation est un facteur de stabilisation des productions.

Dans tous les cas, la pratique de l’irrigation dans les Alpilles a modifié en profondeur le territoire : nouveaux paysages, recharge des nappes, développement de la population… Autant de bienfaits qui dépassent largement sa vocation première : l’agriculture.

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